Evolution du code et de la faluche


À l'origine, la faluche était portée vierge. Puis apparut le circulaire qui changeait de couleur en fonction de la discipline étudiée (couleurs qui proviennent des toges doctorales et professorales). Les étudiants portaient également des étoiles dorées et argentées.

Mais les codes, d'abord transmis oralement, divergeaient selon les universités et les villes. La nécessité d'un code se fait alors sentir, et les premieres transcription datent du début des années 60. Ils permettaient d’apporter des repères et des limites contre le fait que l’étudiant cherchait à remplir le velours de façon anarchique.


Il existait alors trois codes: le code de Paris (février 1966), de Toulouse (mars 1966) et l’ancien code lillois qui date vraisemblablement de la même année. Ces codes précisent de nouvelles notions comme les rubans associatifs, mais rien sur les emplacements exacts des insignes. Chaque ville, chaque région adapte ces différents codes en fonction de son héritage culturel faluchard. Cependant, ils restent tous encore incomplets.     

C'est pourquoi une synthèse des codes fut faite à Lille le 8 mars 1976, celle-ci étant inspirée du code toulousain. Le code est alors enrichi d'un côté personnel et d'un côté officiel, de nouveaux rubans d'associations locales ou nationales (ruban tricolore par exemple), d'un ruban jaune pour les élus aux conseils d'Université. Les premiers schémas sont aussi établis.     

A Toulouse en 1986, la date de la création de la faluche est précisée. La notion de grand maître, garant des traditions et chargé de réglementer l'attribution de certains insignes apparaît. Ce nouveau code se veut national en prenant en compte les particularités des faluches montpelliéraines. En 1988, lors du centenaire de la faluche à Reims, est édité un nouveau code plus complet tenant compte des particularités montpelliéraines.

 
RocketTheme Joomla Templates